Frairie

Le village de Ste Suzanne

Maison de maître où  existe un escalier en pierre. Elle datait au moins du 16ème ou début 17ème  siècle. La cheminée a été détruite.

Sur la façade, horloge solaire en ardoise

A l’intérieur, un muret vaisselier placé à gauche de la porte d’entrée, composé de trois tablettes en granit, d’un mètre environ, et une cheminée à corbelets granit.

A  l’est de ce logis, maison découverte, sans doute l’annexe de la maison de maître, comme l’atteste  la porte bouchée, en pignon.

Ancien presbytère. Fenêtre et porte en anse de panier, niche en façade. La date de 1890 placée au dessus de la porte est sans doute postérieure à ces éléments.

Cette maison a été vendue à un particulier.

Four dans ancienne grange à la morbihannaise, niche à cendre, gueule en arc surbaissé.

Puits  couronné d’une pyramide, sommée d’une boule à embase, belle margelle, auge, treuil encore appelé « travouillet ».

Le Travouillet
Pyramide avec boule à embase

Le calvaire se trouve  à gauche en arrivant au village. Un baptistère de l’ancienne chapelle ainsi que des corbeaux, s’y trouvaient encore  il y a quelque temps mais sont  actuellement sous une bâche  dans l’enclos de la chapelle, sans doute  en attente d’être remis à leur place.

            Les rogations sont célébrées dans la chapelle au mois de mai. Le pardon annuel a lieu le premier dimanche du mois d’août, on y fête Ste Suzanne avec messe le matin suivie d’un déjeuner et de jeux dans l’après midi.

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Rédaction : E. le RAY – Photos : B. TRECA

Monuments

Église Saint Pierre de Questembert

Notre clocher et ses cloches

Le plan de notre clocher

Le 21 avril 1897, on installe les trois nouvelles cloches :

  • Jeanne-Marie-Vincente, 1481 kilos,
Jeannine Marie 1481 kg et à sa droite Anne Marie (1962) 735 kg

  • Aline – Pélagie – Fidèle : 737 kg
Aline Pélagie la cloche de l’ancienne église St Martin du Vertou, elle date de 1851. Poids 800 kg

  • Anne Marie Jeanne  600 kg date de 1962 – probablement lors de la réfection du clocher.
Anne Marie donnée pour 735 kg – 25 mars 1962
  • Marguerite Marie 474 kg – couchée sur le coté.

    La bénédiction se fit le 21 avril 1897 de : Jeanne Anne Marie 1481 kg, Anne Marie 737 kg et Marguerite Marie 474 kg, toutes les trois fondues par Monsieur Havard à Villedieu les poêles.

          Aline Pélagie Fidèle est la seule conservée de l’ancien clocher.

          Un Rappel : Quelques heures après leur bénédiction, on procédait au montage des cloches dans le beffroi dont la charpente provenant d’un superbe chêne de Boquenay avait été construite par Pierre Le Guennan entrepreneur à Questembert. Plusieurs curieux étaient montés sur le plancher de l’horloge. L’un d’eux, Joseph GRAYO, reculant malencontreusement dans la trappe, tomba sur le plancher inférieur sept mètres plus bas. Il devait mourir peu après et le premier son des cloches a été pour son glas funèbre.   

Monuments

Hôtel Belmont

HISTORIQUE

Cette belle demeure privée, proche de l’hostellerie Le Guennego, l’hôtel Belmont date des XVème et XVIème siècles, et a toujours appartenu à de riches familles. Les premiers propriétaires connus sont les Le Bel, en 1620, leur succèdent les Bellyno, dont le plus célèbre sera Urbain-Ollivier, vivant dans la deuxième moitié du XVIIIème siècle. Sa fille Marie épousera Benigne-joseph du Trousset d’Héricourt, père du futur évêque d’Autun. Son autre fille Claire, épouse Le Clainche, héritera de Belmont, qui passera ensuite à sa fille Claire Le Clainche, mariée à Joseph Grayo de Keravenan. Les deux derniers propriétaires privés de l’Hôtel Belmont seront Alphonse Guillemin et madame Suzanne Guillemin, toutes les deux « providences des pauvres du pays ».

Le municipalité de Questembert rachètera l’Hôtel Belmont et le réhabilitera en Office du Tourisme en 1991, puis laisse place à un commerce en 2015. L’ensemble du bâtiment a été restauré en 2006.

ARCHITECTURE EXTERIEURE

Parmi les maisons du centre, cette demeure est la plus intéressante au point de vue architectural. Sa façade possède de belles lucarnes ouvragées, toutes de facture différente.

Les lucarnes

La 1ere  lucarne : à fronton triangulaire, corniches obliques ornementées.

La 2eme lucarne : à fronton triangulaire, corniche horizontale moulurée, corniches obliques brisées à leurs extrémités par des volutes (ornementation inspirée de l’ordre Ionique Grec).

La 3eme lucarne : à fronton triangulaire surmonté d’un fleuron ( ornement végétal en forme de bouquet), corniches du fronton moulurées, lucarne encadrée de pilastres ( piliers engagés décoratifs formant une légère saillie), surmontée d’une corniche , frise sculptée, décorée, historiée, 2 chapiteaux sculptés surmontés d’une corniche. L’intérieur du fronton se nomme le tympan : surface délimitée par les moulures du fronton (surface décorée ou lisse), de sculptures, bas reliefs. Caractéristique de la première renaissance (1490/ 1540, période succédant à l’Art Gothique Flamboyant – 1370/ début 1500) avec présence de pilastres, elle est plus ouvragée que les autres lucarnes.

Deux autres lucarnes se trouvent rue de la Salle à gauche du bâtiment : à fronton curvilignes (réutilisation des frontons grecs, triangulaires : déformés lors du Gothique et de la Renaissance en forme arrondie).les lucarnes à frontons triangulaires et curvilignes sont généralement alternés sur les façades.

LA TOURELLE

L’autre intérêt de cette demeure est la présence d’une tourelle remarquable. Il faut  contourner l’édifice par la rue de la Salle et pénétrer dans le jardin clos, situé à l’arrière pour pouvoir l’admirer.

La tour est coiffée d’une très originale toiture à 4 versants à double cintres qui se rejoignent en accolade au sommet.

Cette tour servait à la surveillance, et dans la pièce tout en haut de la tour, existe encore un lit servant au garde, et la fenêtre a une orientation bien précise afin de prévenir les assaillants.

La saillie extérieure du toit abrite 2 caryatides de bois sculptées qui représenteraient « Questembert   et sa femme ».

Note : il existe  à Vannes deux bustes sculptés dans le granit cette fois, appelés par tradition «  Vannes et sa femme », (angle de la rue Noé). Mais dans nos villages questembertois, il n’est pas rare de découvrir aussi des visages sculptés, en haut des pignons de certaines demeures, représentant sans aucun doute les chefs de villages à une époque ancienne.

 INTERIEUR

Cet édifice possédait de nombreuses cheminées, certaines avec des habillages du XVIIIème siècle,  elles ont toutes été mises en valeur lors de la rénovation. Les greniers étaient recouverts de tomettes, servant de coupe feu, celles-ci  ont été reposées au rez-de-chaussée.

La maison perpendiculaire à l’hôtel Belmont, faisait partie intégrante de cette demeure, elle servait peut- être pour les cuisines, et à héberger le personnel.

On peut découvrir le magnifique puits dans le jardin de cette maison, mais celle-ci  est devenue privée il y a quelques années.

Les maisons CRUBLE et MONNIER  (actuellement   la résidence St Michel ) 

Description avant rénovation

Contigües à l’Hôtel Belmont, elles datent aussi de la même époque : charpente du 17 ème siècle, cheminé à corbelets, culots moulurés, datant du 16 ème siècle, cloisons en torchis (paille et terre franche), dallage, habillage de cheminées style louis XV, décors floraux et pilastres à cannelures datant de 1650.

Des planchers de chêne, des lambris, des boiseries, des portes avec des ferrures remarquables (ferrures à moustaches) placards à petits bois de très bonne qualité de conservation et ceci datant d’avant la révolution. Des escaliers en bois, début 18ème siècle, des caves remarquables avec des escaliers en pierres.

La maison MONNIER était un ancien relais postal, là ou étaient renouvelés les chevaux.

L’écurie était pavée à l’ancienne, avec des pierres placées debout.

Coté jardin, on y découvre  de nombreux caniveaux en pierre, les mêmes existent dans la rue St Michel, et dans le vieux Questembert.

Les jardins de Belmont, coin de verdure, d’où l’on peut admirer un véritable trésor d’autrefois.