Patrimoine économique

Les Etablissements DELALANDE

Les Etablissements DELALANDE – «L’usine à fleurs» de la Croix Gall
1964 – On parle d’une nouvelle zone artisanale ou industrielle. Ces définitions se
confondent dans la tête des Questembertois et des élus. Monsieur Jean GRIMAUD est à la tête de la Commune de Questembert, il est également député.
Suppléant de Monsieur MARCELLIN, devenu Ministre de l’Intérieur sous la Présidence
de la République du Général de GAULLE, Jean GRIMAUD devient alors Député Maire. Ayant un Ministre efficace, proche de chez nous, ce qui nous vaudra : le collège des buttes, le lycée d’enseignement général et le lycée technique…

Les Etablissement LAMBERT ont vu le jour à la gare dans les années 64 -65 et
pourquoi pas, une nouvelle zone de développement, au Sud de notre commune ?
Certains adjoints, propriétaires terriens, vont être potentiellement bienfaiteurs de la
Commune. C’est sur un terrain de l’un des adjoints que le choix se porte à la Croix Gall.

Un homme : Honoré DELALANDE, retraité, ingénieur à l’E.D.F., originaire de
CHARTRES,… Il serait le fils d’un général ! En fait, il va rapatrier un atelier qu’il possède, à CHARTRES, sur la ville de QUESTEMBERT. Il a des presses à injection pour fabriquer des « objets » en plastique. Il va suggérer au directeur du Lycée technique d’ouvrir une section plasturgie. Ce qui se réalisera ! En fait, en France, il y aura deux régions privilégiées pour cette spécialité : OYONNAX, dans l’Ain et QUESTEMBERT en BRETAGNE.

Pour cela, il achète une parcelle de 2 hectares sur les 12 que contient ce bout de
terrain ! Un bâtiment est construit : un atelier en parpaings. L’unité est simple: un atelier, un garage pour un fourgon avec grenier, des locaux administratifs rudimentaires (un bureau, un local toilette). Il faudra une réserve d’eau pour refroidir les machines, et qui sera agrandie dix ans après, en 1974.

Photo du bâtiment actuel : le bâtiment initial était compris entre les deux murs en
pierres apparentes. Il s’agissait d’un simple hangar avec des « commodités » rudimentaires.

Photo du bâtiment actuel : le bâtiment initial était compris entre les deux murs en
pierres apparentes. Il s’agissait d’un simple hangar avec des « commodités » rudimentaires.

L’usine démarre en 1964, le narrateur rentrera à l’usine le 13 septembre 1965, il est
le 9 ème employé.
Le matériel : des presses à injection, la matière première: des billes en plastique, de
différentes couleurs, pour fabriquer des fleurs !
Pour commencer : 3 presses sont installées et au fur et à mesure du développement.
Leur nombre augmentera jusqu’au chiffre de 10, avant la fermeture !

Il est évident qu’il faut des moules différents pour chaque « partie » ou « pièce » de
la fleur, et des couleurs différentes aussi ! Les pièces fabriquées étaient rangées par
catégorie, et déposées dans des sacs ou des cartons pour les livrer aux « monteurs » ou plutôt aux «monteuses ».

Le travail se fait en 3/8. Démarrage le lundi matin à 5 h, arrêt des machines le
dimanche matin à 5h. A l’époque, la semaine de travail fait 48 h !

Les produits fabriqués : des éléments de fleurs : tiges, feuilles, pétales, étamines…
tout ce qu’il faut pour récréer des fleurs artificielles… de différentes formes, de différentes couleurs.
Il se fera aussi des pinceaux pour la pose du vernis à ongles pour les dames, puis
d’autres objets.

Ce travail : c’est ce qu’il faisait à Chartres… Mais ensuite, il faut monter les fleurs,
pour en faire des bouquets. A Chartres, c’était les repris de justice qui faisaient le travail : les prisonniers ! A Questembert : et bien ce seront les femmes et les enfants de la Commune et des Communes voisines qui seront sollicités ! Le fourgon servira à faire le transport dans les deux sens : matières premières à l’aller, produits finis au retour. Cela rappelle un peu ce que faisaient les couturières pour les Ets LAMBERT à la gare !

Chaque semaine, les « monteuses » reçoivent un type de fleurs à monter. Les pièces
sont alors assemblées pour reconstituer une fleur. Si le travail est simple en soit, il nécessite une pince pour forcer les pièces à assembler.
J’ai noté : des arums, des azalées, des roses, …

La fiche de paie arrive chaque fin de mois. La rémunération se fait à la fleur montée !
C’était à l’époque un complément de revenu pour bon nombre de foyers !

Si, au départ 3 presses avaient été installées, leur nombre évoluera pour atteindre le
nombre de 10, juste au moment du départ.

Le patron passe pour être un personnage réservé et respecté, un peu distant, ce qui
est bien compréhensible, mais : il fallait travailler… dixit le narrateur !

Il a, aussi, un chef d’atelier, très distant de son personnel !

Mai 1968 : se passera sans gréviste !

Entre temps, sur la parcelle de 12 hectares, deux autres ateliers s’installent. Un
atelier de menuiserie qui quitte la ville pour plus d’espace, un atelier de ferronnerie… monté un peu clandestinement.…

Et puis, des parcelles de 5 000 m2 sont vendues à des particuliers pour en faire une
zone pavillonnaire hors de la ville…Cela devient une sorte de lotissement !

1970 – Les salaires ont bien évolués, tout le monde est content !

Mais, l’usine travaille 24 h sur 24h, du lundi matin 5 h, au dimanche 5 h… Bientôt des
plaintes sont déposées… Les riverains se manifestent… une petite guerre commence à pointer… Ils vont monter un collectif ! Une plainte est déposée au tribunal de VANNES.

Dans le même temps, l’entreprise a été vendue en 72- 73 à un Monsieur
DOUKHAN…Bon commercial, il a fait évoluer l’entreprise et travaille à façon, entre autres, pour le groupe «Père DODU », un proche voisin. Sur commande,il fabrique des barquettes pour les célèbres rôtis de dinde, une innovation, et en plus : locale !

En 1978, on compte : 25 salariés, mais l’unité est contrainte de fermer et va
s’installer à THEIX.
La vie de l’entreprise aura duré 14 ans (1964 à 1978) !

A la croix Gall, il faudra attendre 1984 pour qu’un nouveau repreneur sérieux
rachète le bâtiment et s’y installe. N’étant plus occupé, le terrain était devenu une friche.

En fait, la Mairie en avait bloqué la vente, pour plus de sureté avec le voisinage.

C’est jean Pierre RYO qui installera un magasin de vente de matériel agricole : « Mat
service » adaptant le bâtiment à la mesure des ses besoins.

L’ancien propriétaire du terrain alors avait bien proposé un autre de ses terrains au
village de Brodequin, à quelques centaines de mètres plus loin… Mais le patron n’a pas accepté, il préfèrera transférer son entreprise à THEIX…

Le transfert se fait dans l’année 1978 !

Pour aller travailler à THEIX, il faut covoiturer, ou prendre le car Michelin, qui va sur la
zone du Prat… Theix étant sur la route. Les ouvriers descendaient à l’entrée de la ville de Theix et se rendaient, à pieds, à leur entreprise.

La société se nomme alors «Plastic moderne», La photo du bâtiment ci dessous date
de l’année 2023… la Sté «Plastic Moderne» ayant disparue à ce jour et remplacé par
« Somater ».

L’entreprise grandissant, des produits nouveaux voient le jour comme : les planches
à voile, puis du matériel de photocopieuse pour CANON, entre autre, des sièges en
plastique, etc.

L’entreprise grandissant, des produits nouveaux voient le jour comme : les planches
à voile, puis du matériel de photocopieuse pour CANON, entre autre, des sièges en
plastique, etc.

Le narrateur devient « contre maitre » en 85 – 86 : Mais, c’est dur pour lui, il se
trouve « entre le marteau et l’enclume», et le supporte mal.

En 1986 – 87 – La société est revendue à M. DURANTON, un bon commercial venu d’ailleurs : Il veut tout réorganiser, restructurer, cela devient difficile à vivre.

Un représentant concurrent, de passage, propose alors au narrateur un poste dans sa société, mais à ARPAJON, en janvier 1988. Une entreprise nouvelle, son nom : « PRECIS-MOULE». C’est un travail identique : des presses… des moules, une injection de plastique à partir de billes venant de la PETROCHIMIE

A THEIX, en 1986, il y a : 80 personnes salariées !

1988 – le narrateur à 46 ans, femme et enfants, resteront à Kerjumais, A Arpajon :
il vit dans une caravane….
1990 : L’usine d’ARPAJON veut revenir en Bretagne. M. Le MAGUELAINE, commercial,
aurait aimé QUESTEMBERT. Mais, le Maire de l’époque, ne cherche pas à l’attirer. C’est le Conseiller Général qui interviendra pour son installation à PEAULE, avec l’appui de son Maire: M. DEUX,  le 25 février 1991 !

La Société porte alors le nom de : « PRECIS-MOULE », à ce jour, en 2023, elle porte le
nom de « HEURTIS »

Ci- dessous photos des bâtiments actuels.

On aperçoit, en bas de la barrière, l’ancienne enseigne !

On aperçoit, en bas de la barrière, l’ancienne enseigne !

Le bâtiment à ce jour… HERTUS – Plasturgie, décoration

Le bâtiment à ce jour… HERTUS – Plasturgie, décoration


La Société DELALANDE quittera QUESTEMBERT en 1978 et ce sera le tour des

Etablissements LAMBERT de fermer l’année suivante….

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L’Inauguration des plaques signalétiques

Samedi 16 septembre 2023 à 18 h

Sans association, sans manifestation, comme dans d’autres chapelles, l’inauguration a été programmée par les services de la Mairie le samedi des journées du patrimoine de cette année 2023.

Une trentaine d’invitations personnelles ciblées ont été adressées aux voisins pour cette cérémonie.

La croix

            C’est donc le Président de l’Association du Patrimoine, Daniel MECHET, pour cette fois, qui fit l’accueil au public. La Mairie étant représentée par Mme sylvaine TEXIER adjointe à la culture, au patrimoine et à l’animation et tourisme.

Madame Texier et Daniel Mechet

Daniel Méchet découvrant la plaque

            C’est une vieille Association, créée par M. Jean de KERANGAT en 1979, et remise en activité plusieurs fois, rappela Daniel MECHET.  

            Et, depuis 2017, date à laquelle l’Association avait été remise en activité, ce projet de plaque était un objectif : «On est allé regarder ce qui se faisait ailleurs et c’est le modèle de Malestroit, réalisé en 2000, qui a été retenu. On a même retrouvé l’atelier qui les avait fabriquées et on l’a sollicité ».

Ce projet est le fruit d’une collaboration de trois années avec les services de la Mairie. Un choix de couleur, le blason de la Commune, le logo de notre Association, un nouveau graphisme, des mots choisis et limités.

Un QR code qui permet d’aller directement sur le site : « Frairie du Bodan » où se trouve à ce jour le descriptif et l’histoire de la chapelle et de sa fontaine, du village du Bodan, et de Carnély, mais d’autres informations sont à venir.

Pour la plaque du calvaire, un N° est ajouté pour retrouver la croix sur la carte du territoire : «on visite sur son smartphone à ce jour » !

 Ce site a été construit par une professionnelle, il est bâti pour valoriser « votre patrimoine » car c’est vous : Frairies qui faites  vivre « notre Commune » !

Bien sûr, il y a d’autres informations : celles de nos grands monuments, son histoire la bataille d’Alain le Grand ! Et, la vie des entreprises qui ont fait la richesse de notre territoire comme les Etablissements Lambert, dans les années 60 à 80, ou comme les établissements Guyomarc’h en cours de réalisation et d’autres à venir. 

   Devant un public attentif madame Texier rappela le parcours de la réalisation des plaques  de nos chapelles, les nombreuses réunions…

Daniel Méchet et Sylvaine Texier

Elle souligna la parfaite collaboration entre ses services et notre Association : l’ébauche des textes à partir de nos informations et validés par les Associations de chaque chapelle avant exécution.

Et puis, les cérémonies sur chaque site, celle du Bodan étant l’avant dernière.

Daniel Méchet et Sylvaine Texier

 Et la photo finale avant de prendre le pot de l’amitié dans la chapelle.

Photo de groupe

            Daniel MECHET lança l’idée de recréer une Association pour suivre les travaux de réfection des statues et probablement du retable. « Il serait souhaitable que ces travaux soient suivis par les locaux, c’est votre patrimoine, le passé de vos parents qui est à protéger», sera-t-il entendu ?

            Dans la chapelle chacun pu constater l’état des lieux…

Le pot d'accueil

Dans une caisse, à gauche,  le reste des statues et autres objets stockés depuis 2005.

Le pot d'accueil

            Sur le côté gauche le retable : sera-t-il remonté ?

Le pot d'accueil

            Quelques riverains venus d’autres villages…

Grande discussion sur les projets !

            Grande discussion sur les projets !

D’abord, il a été convenu que la caisse serait ouverte pour en vérifier le contenu ! Ce sont les services de la Mairie qui en ont la charge.

            Le suivi des travaux de restauration des 5 statues, confiées à l’atelier régional  de kerguéhénec !

Photos : B. TRECA

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Inauguration des plaques signalétiques

Par message du 7 juin 2023, adressé à toutes les Associations de Chapelles, madame TEXIER Sylvaine : Ajointe à la culture, au patrimoine, et à l’animation et tourisme, suite à une « réunion collégiale », avait programmé l’inauguration des plaques signalétiques de la chapelle  de St DOUE : 

Dimanche 17 septembre à 11 h – dans le cadre des journées du patrimoine.

L’association du patrimoine en étant l’animateur, des contacts précis ont confirmé les horaires et les modalités.

D’abord les invités firent le tour des lieux… La chapelle !

Les invités devant la croix hosanière

Puis, la croix hosannière !

Les invités autour de la croix hosannière

 C’est un ancien co-président : Jean Paul CONNAN qui fut invité à prononcer le mot d’accueil. Il nous rappela les grandes années des fêtes, il y plus de 20 ans… que d’anecdotes vécues et de faits à raconter…

Discours de Jean Paul Conan

            Puis ce fut au président de l’association du patrimoine : Daniel MECHET d’expliquer la relation et le lien entre les plaques et son site internet.

Discours de Daniel Mechet

            L’emploi du QRcode  qui renvoie sur « notre site » La Frairie de St DOUE avec la chapelle, le village, les lieux à voir, les anecdotes… « Ce site est à votre service, c’est vous qui faites la vie de notre grande Commune, nous sommes à vos côtés », dira le Président.

            Pour les croix : un N° figure en plus, ce qui vous permettra de les situer sur le territoire avec photos et ce que nous connaissons d’elles…

            Cette carte, interactive vous permet de visiter notre Commune grâce à votre Smartphone !

Puis ce fut l’allocution de M. le MAIRE…

Discours de Monsieur le Maire

Il conclut : nous voici à la fin d’une grande action : 6 Chapelles ont leurs plaques signalétiques, la 7ème : St Michel a été faite par le service des monuments historiques depuis près de quatre années. Quatre croix hosannières sont répertoriées, c’est donc 10 plaques qui ont été réalisées cette année, financées par la Commune. Deux plaques sur le secteur privé : le presbytère, ont été financées par des dons !

Il souligna aussi la grande collaboration entre les services de la Mairie, sous la responsabilité de Mme Sylvaine TEXIER, adjointe et sa collaboratrice Chloé BERTELOT qui fit le lien entre son service et l’Association du Patrimoine.

Messieurs Lemaire, Mechet et Connan

« Soyons fier de notre richesse patrimoniale, et que QUESTEMBERT rayonne »

Et chacun, ensuite, de déambuler dans la chapelle St VINCENT   

L'intérieur de la chapelle

Visite de la chapelle

Visite de la chapelle

Visite de la chapelle

Sous l’œil, bienveillant, de St Vincent  FERRIER – Patron de la chapelle !

Photos : B. TRECA

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La Fête de la Frairie de St Doué

L'affiche de Rock in St Doué

La fête organisée par l’Association « ROCK’N St DOUE» à la chapelle Saint Vincent a atteint ses objectifs.

            Dès 18 h, le public s’est invité dans ce cadre bucolique et fort bien aménagé…

Le parvis de la chapelle

Il grossira, toute la soirée, pour atteindre plus de 350 personnes…

La buvette devant la chapelle

Un site : décoré…

Décorations à partir de vinyles 45 tours
I love St Doué, le cadre pour se faire photographier

La buvette et les petits salons faits de tourets de câbles et de bottes de pailles

Dans : confort et convivialité

Les différents jeux proposés ont fait patienter les visiteurs avant le démarrage du premier concert…

Jeu de fléchettes

Jeu de palets

Et pour tous les âges…

Jeu de la grenouille

Différents jeux

Décoration du stand d'accueil

L’accueil est réalisé par la jeune génération, la relève semble assurée !!

Les jeunes hôtesses d'accueil

Un petit mot doux, c'est bien aussi

Et un peu de repos aussi…une bière à la main !

Les rockers ont laissé leur Harley au parking

Puis : un peu de musique…

Premier concert «le trio Parenthèze »

Concert du trio Parenthèze

Concert du trio Parenthèze

Concert du trio Parenthèze

Les trois musiciens ont offert une belle prestation composée de nouveaux morceaux, aux consonances plus rock, que l’on pourra retrouver sur leur deuxième album, qui sortira d’ici noël.

Sac de baguettes pour la restauration

Et : vers 20 h, Le public a fortement grossi et dévalisé le stand restauration…

Stand restauration

Sur la scène le duo « On The Rocks » a joué un florilège de tubes rock des années 70.

Duo On The Rocks

Duo On The Rocks

Et, en fin de soirée place à la danse, animée par DJ GUETTUS

Fin de journée

                        La nuit tombe…mais les lumières sont là !

Guirlandes lumineuses

La fête touche à sa fin

      Une belle fête qui a d’emblée trouvé son public et marque son retour après 23 ans d’absence sur les lieux !

La fête touche à sa fin, reste la buvette

Puis, comme il convient, les lumières se sont éteintes, et la musique s’est tue…

            BRAVO à l’équipe de bénévoles qui vient de renouer la tradition de la fête de la FRAIRIE de St DOUE.

Photos : B. TRECA

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Le village de St DOUE

En quittant la chapelle, perdue dans la verdure, on entre dans le village…

Chemin menant à la chapelle

Un puits, moderne, équipé d’une pompe !

Un puits, moderne, équipé d’une pompe !

Une auge, pour abreuver les troupeaux…

Une auge, pour abreuver les troupeaux…

Une « longère » bretonne… Bâtiment de ferme transformé en habitation en gardant son style, son authenticité !

Une « longère » bretonne

Les fours ont disparu, victime du «remembrement» des années 75 !

St DOUE un « petit » Village,  qu’il faut approcher !

La route menant au village

Rédaction : E. le RAY – Photos : B. TRECA

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CHAPELLE de ST DOUE

Dans un écran de verdure…

La Chapelle dans un écran de verdure…

Datant du 15ème siècle, elle fut édifiée sous le vocable ST EUTROPE, puis SAINT VINCENT,  depuis 1802.

La chapelle

Pour la signification de ST DOUE : plusieurs interprétations ont été avancées !

Ce qui est certain c’est que « DOUE » ne signifie pas Dieu. Certains y voient la déformation du nom d’un Saint Breton, pour d’autres ce serait la déformation du nom « Sendoué ». Quoi qu’il en soit, une certitude est que le vocable sous lequel la chapelle fut édifiée, est celui de Saint EUTROPE dont la statue figure sur un autel de côté.

La tourelle cylindrique, au sud, date de la moitié du 15ème siècle. La tour renferme un escalier en pierre ; elle fut une création du seigneur Alain de Botblay, fondateur de la chapelle de St Doué.

De style ogival flamboyant, contreforts à l’ouest surmontés de sculptures : d’un côté, figures humaines, de l’autre, personnage dans une position indécente, gargouilles, animaux…

Sur le pignon ouest, deux ouvertures jumelées
Sur le pignon ouest, deux ouvertures jumelées

Sur le pignon ouest, deux ouvertures jumelées, en anse de panier, à voussures nervurées, surmontées d’un arc en accolade. A l’extérieur un bénitier est placé à droite de l’entrée, comme souvent en Bretagne sud

Au dessus, un vitrail à meneaux, en fleur de lys, qui a son semblable, en plus grand, sur le côté sud.

Coté Sud – une porte d’entrée latérale
Coté Sud – une porte d’entrée latérale 
Côté Nord
Côté Nord

          

L’intérieur

Intérieur de la Chapelle vers l'Autel
Intérieur de la Chapelle vers les portes

A propos du maître autel, il y a à peu près un siècle, un retable en bois avec autel ont été placés sur l’autel existant : retable comprenant un fronton triangulaire soutenu par deux colonnes, encadrant une toile peinte, représentant le Christ en croix. L’autel en forme de console reposait sur une estrade de 3 marches, mais cet ensemble ne correspondait pas au style de la chapelle.

maître autel

Etant donné le mauvais état du retable et de l’autel, en raison de l’humidité, la municipalité les a fait déposer en 1988, ce qui a permis de découvrir, dessous un bel autel de granit.

Au pied et à droite de l’autel, au niveau du sol, une pierre tombale portant une inscription en caractères gothiques.

LES SAINTS – Dans les vitraux

Sur la façade Sud : St FIACRE, patron des jardiniers, saint guérisseur, guérit les coliques, les maladies digestives et les hémorroïdes. St FRANCOIS, patron des commerçants.

Vitrail St Fiacre et St François
St Fiacre et St François
Vitrail de la façade ouest
Sur la façade ouest

Les statues

St EUTROPE, saint guérisseur, guérit les migraines et les maux de tête.

Les statues St François, sLa Vierge, St Eutrope
St François                                La Vierge                         St Eutrope
Les statues St Vincent, St Fiacre
St Vincent                                                      St Fiacre

 St VINCENT FERRIER, il prêcha dans toute l’Europe et de nombreux miracles lui furent attribués. Il serait passé à Questembert le 3 mars 1418, il est mort à vannes le 5 avril 1419.

Ces saints signifient qu’un chemin de compagnons passait par là.

D’autres statues en bois, lors de la restauration malencontreuse du siècle dernier, avaient été guillochées, donc recouvertes de points afin de les recouvrir de plâtre. La remise en état a été faite par Joseph Pignon, avec le concours de l’association des habitants de la frairie.

On remarque des sculptures ayant la forme de  feuilles de chêne qui en Bretagne désignent la haute période des compagnons de la pierre.

Un chemin de croix

Le chemin de croix station 4
Le chemin de croix station 12

            Ce chemin de croix, aurait été donné par un fidèle vacancier venant à Questembert et provenant d’une église de Tunisie !

La vie de la chapelle

Une messe est célébrée le second jour des rogations (mardi avant l’ascension) et le pardon s’y déroule le dernier dimanche de juillet.

Une chasuble était conservée précieusement pour la sortir seulement à l’occasion des rogations. Le fond de cet ornement était rose, d’une nuance ancienne vraiment remarquable.

La croix de couleur bleu foncé tranche d’heureuse façon sur un fond rose pâle. Des fleurs multicolores, semées à foison sur le tout,  y jettent une note de poésie rustique. L’étoffe est de qualité.

Un nouveau vitrail…

Le Chevet était ajouré d’une grande vitre simple, un vitrail l’a remplacé récemment, en 2000, vitrail moderne et très coloré, (soleil levant)

Tiré du texte de 17 mai 2002, date de l’inauguration du vitrail de St Doué

La Frairie  veille aux travaux de restauration du bâtiment  et de ses abords depuis de nombreuses années. Le vitrail, ou du moins ce qui en tenait lieu, n’était plus en adéquation avec la qualité de l’ensemble de la chapelle.

La commune et l’association de la chapelle de saint doué, avec le soutient du Conseil Général et Régional ont fait refaire la maçonnerie et reposer un nouveau vitrail de style moderne et comprenant des extraits du livre de la genèse, chacun peut interpréter comme il l’entend les signes ou dégradés de couleur.

Le vitrail

A noter que l’association n’était pas prête à une telle transformation de ce vitrail. Les « locaux » étaient habitués à un style plus traditionnel.


Extrait du journal « Chrétiens en Morbihan » juin 2019

St Vincent FERRIER messager des temps nouveaux

L’année jubilaire dans le Diocèse

La chapelle édifiée à la fin du XVIème siècle au lieu-dit Sendoué (route de la Vraie-Croix), honore saint Vincent de puis le Concordat de 1801. Six statues (du XVIe au XVIIIe) ornent le chœur. Sur le vaste placître ombragé, une croix bannière monumentale fut érigée au XVII. Sur une des faces est représentée la crucifixion, sur l’autre la piéta ainsi que deux saints.

Le 3 mars 1418, à Questembert, le prêcheur a célébré la messe en présence d’une foule immense, puis prêché et guéri des malades. Son passage à provoqué l’édification de nombreux calvaires, chapelles et fontaines dans le pays.    


LE CALVAIRE – Une Croix Bannière

Le calvaire est inscrit à l’inventaire des monuments historiques. Il porte sur son socle les armoiries de la famille de Chapelle-Molac-Sénéchal

Le calvaire
Le calvaire
La croix bannière côté Pieta
Une piéta
La croix bannière côté Mise sur la croix
La mise sur la croix      
Blason  de la famille
La Chapelle MOLAC
Blason  de la famille
La Chapelle MOLAC

Il a fait l’objet d’une restauration par un sculpteur de Questembert, M. Pignon. Le fût a été réduit, les deux tronçons de ce dernier qui gisent dans la chapelle, faisaient partie intégrante de la croix, elle était aussi haute que celle de St Michel et que celle du Bodan.

LA FONTAINE

Située à 800 m sur un terrain vague, puis devenue privée depuis le remembrement, elle est restée à l’état naturel, sans maçonnerie. Les habitants du village se rappellent avoir vu venir s’y laver, des pèlerins affligés d’enflures.

La fontaine

La famille MAGRE, se souvient de gens étrangers à la paroisse pèlerines à St DOUE, parmi lesquels on surprenait une petite fille balayant le sol de la chapelle, coutumes encore habituelles, en honneur, dans certains pèlerinages bretons, pour demander des grâces.

Rédaction : E. le RAY – Photos : B. TRECA

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Le VILLAGE du BODAN

Le Bodan fait partie des « Frairies » de la paroisse de Questembert (division de la paroisse). Elle regroupe des personnes qui partagent des intérêts communs et s’entraident pour leurs travaux, se répartissent les corvées…Chaque frairie avait son responsable (bâtonnier ou homme de vertu, nommé à vie) puis, après la révolution, sera nommé un procureur par frairie, qui sera responsable du budget propre de la chapelle et  rendra des comptes au conseil de fabrique.

Plan cadastral 2005 du village du Bodan
Photo aérienne
Vue d’une partie du village du Bodan. La croix bannière étant retirée lors de sa remise en état
            Photo aérienne
Vue d’une partie du village du Bodan. La croix bannière étant retirée lors de sa remise en état


La chapelle du Bodan faisait le relais entre l’église paroissiale et le secteur du Bodan qui est resté enclavé jusqu’au XX° siècle, ce n’est qu’en 1910, que ce secteur fut inscrit en priorité pour amélioration des chemins ruraux d’où l’ouverture d’une voie carrossable.

LE BODAN, diminutif de LE BOT, signifie en breton «bosquet ou demeure entourée d’arbres». LE BOT est la demeure de l’homme libre.

Le Bodan comptait en moyenne une dizaine de feux à la fin du 17ème siècle, village peu peuplé, mais avec des laboureurs, un maréchal ferrant, un marchand mercier, un tisserand. Un ou deux baptêmes et mariages étaient célébrés chaque année en cette chapelle. En 1638 est célébré celui de Julien Jégo et de Jeanne Daniel.

Les enterrements se faisaient à Bréhardec, ainsi que les inhumations dans la chapelle et dans le cimetière contigu.

Trace d’une ancienne seigneurie, entourée d’un grand mur.

            Dénominations de lots sur l’ancien cadastre : le château, le parc du château, le grand parc, le champ des prêtres.

Les principaux propriétaires sont les LAUZER LARMOR, avant la révolution, descendants de la famille GUILLO du BODAN, et les LE GLAUNEC……..

Les Le Glaunec avaient eu en héritage un lot de terre qui relevait de la seigneurie de Rochefort. Cette famille était donc propriétaire de terres au Bodan dès la révolution, et d’après le cadastre de 1825, cette famille figure parmi les plus importants propriétaires du village. Gilles Le Glaunec, prêtre, originaire du village marqua son passage au Bodan de 1639 à 1658 avant de devenir recteur de Guilliers. Il avait doté la chapelle d’une fondation (droits acquis en échange de service et de messes annuelles) qu’il vendit en 1673 à son neveu jean Le Glaunec.

On compte parmi les GUILLO du BODAN, plusieurs maires de VANNES et députés au 18ème.


La cour du Bodan

La cour du Bodan

Grange portail plein cintre, 6 travées, 18 m, « fruit en pied ».

Le grand logis, réfection au 19ème    Pignon derrière la maison de gauche) ;

 A l’intérieur une cheminée fin 16ème  avec corbelets striés sur culots moulurés

(Fin du 16ème, début 17ème).

La propriété était un petit manoir ou une maison de maitre, car les murs de clôture existent encore.

De l’autre côté de la rue, maison avec appentis comportant une porte à orthostate. Sur la façade de cette maison, un emblème : buste d’un homme tenant dans ses bras –  peut-être un cœur – qui vient d’ailleurs !

De l’autre côté de la rue, maison avec appentis comportant une porte à orthostate
Sur la façade de cette maison, un emblème : buste d’un homme tenant dans ses bras -  peut-être un cœur - qui vient d’ailleurs

Plus loin, une remise avec portail plein cintre, rampanage, il existait en haut une pierre triangulaire. Ce bâtiment a été agrandi postérieurement à sa construction. Tel qu’il se présente aujourd’hui, il possède toutes les caractéristiques d’une chapelle (ou un oratoire de petite taille), orientation est-ouest, absence de cheminée, petite taille de la porte ouest qui ne conviendrait pas à une porte de grange ;  petite fenêtre au dessus, chevronnières en pignons, ceux-ci sont découronnés de leur faîte, que l’on peut imaginer facilement sous forme de croix ou de clocheton. Ce bâtiment est sur le même modèle que la chapelle actuelle du village : serait-il la première chapelle de ce village ?

Pignon ouest
Pignon ouest
Dans le pignon Est, une pierre inversée date 1665
Dans le pignon Est, une pierre inversée date 1665

A  proximité, de l’autre côté de la route, une parcelle porte le nom de champ des prêtres, des pierres tombales ont été découvertes, peut-être s’agissait t-il d’un cimetière de prêtres.


Une ferme gallo-romaine au Bodan.

En mars 1961, en étudiant le cadastre, monsieur LE CORNEC, instituteur, passionné d’archéologie, découvre un site archéologique, tout près d’une voie romaine, sur une parcelle en cours de défrichement.

Un ferme gallo- romaine entourée d’un talus avec la présence d’un dallage en pierres plates. On y trouve sur la totalité de l’enceinte, des débris de céramiques, des fragments de poteries, des meules, un lissoir de potier, des ardoises épaisses taillées en disques circulaires (couvercles), une perle cylindrique en verre bleu, un très grand nombre de clous en fer et un objet en fer recouvert de bronze, 2 monnaies, en mauvais état, du 3ème  siècle, un peson en pierre, des aiguisoirs.

Sans doute construite en torchis ou en bois, absence de pierres appareillées et de mortier, peut-être un pilier supportant une avancée du toit : là, nous avons trouvé une clef, une accumulation de cendres sur deux foyers, de la terre charbonneuse ;

Il s’agissait probablement d’un petit domaine agricole, avec sa cour pavée et entourée d’un muret, au vu de la grande quantité d’objets à destination agricole.

(Voir Société Polymathique du Morbihan).

LE PRESBYTERE

Il se situait au village de Kerdin, à quelques centaines de mètres de la chapelle.

C’était une maison d’une belle importance, et gravés, sur le linteau de la porte, un calice et le nom du chapelain de l’époque : M.P  LE BOT prêtre « habitué » 1712.

Rénové assez récemment, l’accès à la chapelle est toujours possible par un petit chemin creux.

Au XXème siècle, la fête de la frairie est célébrée en septembre, la fête des rogations se perpétue jusqu’à nos jours.

Rédaction : E. le RAY – Photos : B. TRECA, X

Non classé

La fête de Ste SUZANNE

L’association, très active depuis sa création en 2001, s’est donné comme but d’entretenir et de rénover la chapelle. Comme cela nécessite des moyens financiers importants, elle organise chaque année, le premier dimanche d’août, une grande fête champêtre. Elle a, pour cela, trouvé un terrain ombragé qui donne à cette manifestation un caractère tout particulier fort apprécié du public, qui y vient de plus en plus nombreux.

Au programme … voyez l’affiche…   

L’office du matin

Messe assurée par le Père RIVAL de Limerzel

A la sortie : inauguration de la plaque de la Chapelle…

Une foule nombreuse a suivi la cérémonie, avant de prendre l’apéro, sur place puis de se rendre sur le terrain de la fête pour le repas et les jeux d’après midi.

De gauche à droite : le Président de l’Association du Patrimoine : Daniel MECHET,  Monsieur le Maire : Boris LEMAIRE, les co-présidents de l’Association de la chapelle de Ste SUZANNE : Mado LESCOP, Jean Yves ELIN.

          Un vaste terrain ombragé – un parking rationnel …

Le repas champêtre, sous le soleil !

L’animation

Assurée par : Régis


Les stands pour l’après midi…

Fabrication de galettes… 
Ventes diverses…

                                         Le stand de l’Association du Patrimoine


Pour les amateurs de ridées…sous chapiteau !

Le clou de l’après midi : les jeux inter-chapelles

6 équipes, représentant chacune une chapelle, pas que de Questembert, se sont affrontées, une grande partie de l’après midi, dans 5 épreuves…

La crémaillère
La joute aux polochons
Le tir à la corde

Et pour les enfants…

La pêche à la ligne… et d’autres jeux d’adresse…

En attraction : la fabrication du pain

Tout au long de la journée… le bar !

En soirée …

La traditionnelle : galette saucisse…

Et, au choix pour le repas : fricassée ou Bourguignon

Suivi du

BAL POPULAIRE

Une journée bien remplie, sous la responsabilité de responsables aguerris manageant une centaine de bénévoles…  

Un record battu, probablement, près de 1000 repas servis…

Un grand bravo,

Un  grand merci pour cette journée

et…

A l’année prochaine !

Frairie

La fête de la frairie de LESNOYAL

            Après quelques années d’interruption, suite au Covid, l’équipe, sous la responsabilité d’un nouveau président, a renoué avec la tradition de fêter Ste Noyale le 1er dimanche de juillet.

            Il est à noter quelques changements :

            D’abord le jour : le samedi et non le dimanche

            Et puis : abandon du traditionnel « Vide Grenier » !

            Reste l’ensemble qui est conservé : l’office religieux, le repas et les attractions diverses.

            La « clientèle » était là pour fêter Ste NOYALE :  la patronne de la frairie…

Un après-midi d’attractions, pour les grands avec un concours de palets…


Même les enfants avaient leurs jeux et leur stand…

           

L’inauguration des plaques – avant l’office religieux…


               En présence des deux présidents : Ludovic LAUNAY pour la frairie, Daniel MECHET pour le patrimoine, M. LE MAIRE de QUESTEMBERT et du public.


La messe : préparée par l’équipe locale de liturgie, célébrée par le Père Jean Baptiste


Suivie du repas, selon la tradition : trippes ou frites-rôti, en musique…                                                                                                                                          

Dans une ambiance de fête…


Avec aux cuisines : des équipes bien rodées…


Un retour de fête… fonction de l’âge et des obligations

Et dire à tous : BRAVO… MERCI et … à l’année prochaine !

Photos : B. TRECA